Revue de presse
Xinmin Weekly N° 37 7 septembre 2016
Comment le G20 aide-t-il l’économie mondiale à sortir de la croissance faible ? Comment aide-t-il les pays non membres du G20 à réaliser un développement durable ? En outre, comment réalise-t-il la transformation d’un mécanisme d’adaptation aux crises en un mécanisme d’aménagement sur le long terme ? Ce sont les trois grandes questions autour de l’économie mondiale actuelle et du mécanisme de fonctionnement du G20.
Les facteurs d’importance majeure qui stimulaient le développement économique mondial au cours des dernières décennies, tels que le progrès scientifique et technologique, la croissance de la population, ainsi que la mondialisation économique, se sont successivement essoufflés. Ainsi leur effet de traction sur l’économie mondiale s’est affaibli de manière considérable. Face à cette situation, le Sommet du G20 de Hangzhou souligne que l’innovation est une clé fondamentale pour la croissance.
Un nouveau cycle de révolution scientifique,technologique et industrielle centrée sur l’Internet est prêt à commencer ; des nouvelles techniques, comme l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle, font des progrès rapides ; la combinaison de l’économie réelle avec l’économie virtuelle a énormément transformé le mode de production et le mode de vie des populations.
Le Sommet de Hangzhou a mis en relief les questions liées au développement, en attachant une haute importance à l’Agenda 2030 pour le développement durable et à l’initiative visant à soutenir l’industrialisation de l’Afrique et des pays les moins développés. Tout cela a démontré clairement que le programme du G20 concerne non seulement ses membres, mais également d’autre pays en développement, et qu’il prend en considération le développement commun de toute l’humanité.
Le regroupement a finalement été amorcé entre Baosteel et WIsCO (Wuhan Iron and Steel). Il s’agit du regroupement d’entreprises d’État le plus influent depuis la fusion entre CsR (China south Railway) et CNR (China CNR Corporation Limited) et la fusion entre CMC (China Minmetals Corporation) et MCC (China Metallurgical Group Corporation).
En ce qui concerne ce « mariage », Xu Shaoshi, directeur de la Commission nationale pour le développement et la réforme, a indiqué, lors du Forum d’été de Davos organisé le 26 juin à Tianjin, que le regroupement entre Baosteel et WISCO vise à résoudre la question de la surcapacité d’acier.
« La tâche la plus urgente à laquelle nous avons dû faire face est la surcapacité. Le conseil des Affaires d’État a décidé de commencer par l’industrie sidérurgique et l’industrie houillère », a déclaré M. Xu. En 2016, la Chine a pris en charge la mission de réduire la capacité de production du charbon et de l’acier de respectivement 280 millions de tonnes et 45 millions de tonnes, au moyen de regroupement d’entreprises, entre autres.
D’après Xu Shaoshi, la tâche est très difficile. « Bien qu’il y ait eu une certaine accélération depuis juillet, il y a encore une différence avec les prévisions », dit avec franchise Zhao Chenxin, directeur adjoint du bureau de recherche sur la politique relevant de la Commission nationale pour le développement et la réforme. Alors le regroupement entre Baosteel et WISCO pourra-t-il accomplir son objectif de réduction de la surcapacité ?
China Economic Weekly N° 35, 5 septembre 2016
2016 marque peut-être l’année de la naissance du plus grand nombre de marques de véhicules en Chine tels LeSEE, NextEV, Chehejia, Future Mobility Corporation, etc. Le moteur et la boîte de vitesse, deux produits de valeur et barrières techniques traditionnellement élevées, ont été abandonnés en faveur du véhicule électrique et de la conduite automatique, devenant désormais les techniques les plus coûteuses. Cette nouvelle tendance rebâtira les positions et les relations au sein de la chaîne de fabrication des véhicules. De ce fait, certains entrepreneurs se sont également lancés dans ce métier. Des entreprises disposant d’une haute technologie dans ces deux domaines s’engagent, usant d’une attitude totalement différente, dans la chaîne de fabrication de véhicules.
Les fabricants et les fournisseurs traditionnels doivent s’adapter aux nouvelles règles définies par ces entrepreneurs, ce qui signifie souvent de nouvelles opportunités.
CBN Weekly N°33, 29 août 2016
Le 1eraoût, Didi, la plus grande société de service de transport en Chine, a déclaré l’achat de Uber (Chine). Cette société fondée il y a seulement 4 ans était alors évaluée à 35 milliards de dollars.
Selon les données communiquées à Caijing par Dealogic, fournisseur international de données financières, parmi les fusions-acquisitions dans les domaines scientifique et technologique, on en a comptabilisé 1 509 en Chine en 2015, soit une croissance de 75 % par rapport à 2014 ; 788 ont été effectuées entre janvier et août 2016, pour une somme totale de 81 milliards de dollars. Ainsi, les fusions-acquisitions dans les domaines scientifique et technologique dépassent tous deux le reste du marché des fusions-acquisitions en Chine par leur envergure et leur vitesse de croissance.
Dans le passé, en Chine, Baidu, Alibaba et Tencent occupaient le sommet de la pyramide, de nombreuses sociétés d’une valeur inférieure à 3 milliards de dollars restaient au bas de l’échelle, et aucune ne se positionnait au milieu. Suite aux fusions-acquisitions, des sociétés qui se développent assez vite virent le jour au milieu de la chaîne. Ces nouvelles sociétés ont consolidé la structure du secteur de l’Internet.
Caijing N°58, 22 août 2016
Dans la société chinoise, l’éducation, l’orientation professionnelle et le niveau de revenu demeurent des facteurs qui exercent une grande influence dans la prise de décision au sein d’une famille, surtout pour les familles de la classe moyenne, car ces facteurs décident de la classe qu’elles pourront espérer atteindre.
Avant que le prix de l’immobilier ne devienne un tel fardeau pour la société, l’éducation, le métier et les revenus représentaient les conditions fondamentales pour le choix d’un époux, en plus de l’amour. Mais désormais, ces facteurs ne sont plus suffisants aux yeux des familles. Les salariés et les cols-blancs ne sont nullement capables de faire l’acquisition d’un logement de manière indépendante. Sans aide de leurs parents, l’achat d’un bien immobilier dans n’importe quelle ville représente toujours un rêve difficile à réaliser à court terme. Avec l’accroissement de l’emploi en ville, le mode familial traditionnel dépendant de l’autorité paternelle, s’est effondré. Les jeunes ont davantage la volonté et la capacité de vivre seuls. Or sous la pression des prix élevés de l’immobilier, ils sont malgré tout obligés de demander l’aide de leurs parents pour subvenir à leurs besoins fondamentaux.
Ce fait engendre davantage de conflits dans la famille. Qui plus est, c’est devenu un phénomène mondial.
South Reviews N°18, 24 août 2016
Depuis la 4eplace aux Championnats d’Asie en 2013 jusqu’au titre de champion aux JO de 2016, Lang Ping a vécu tant de choses inattendues au cours de ces dernières années.
Elle est un « modèle unique » dans le monde sportif en Chine. En tant que joueuse titulaire à l’époque la plus brillante du volley-ball féminin chinois où l’on a obtenu cinq titres de champion consécutifs, elle a abandonné, après sa retraite sportive, le poste de directrice adjointe du Comité national des sports (actuellement l’Administration générale des sports), choisissant d’aller aux États-Unis pour étudier, jouer au volley-ball, et enseigner. Après deux échecs du volley-ball féminin chinois, Lang Ping a repris le poste d’entraineuse. Sous sa direction, l’équipe chinoise a réussi à se classer à nouveau parmi les meilleures du monde. Ces succès remarquables apportent à Lang Ping un prestige incomparable en Chine. Ses riches expériences en matière de carrière sportive et d’entraînement ont posé une base favorable à l’obtention de la médaille d’or par l’équipe chinoise lors des JO de Rio.
Lang Ping attache de l’importance à la formation des nouveaux membres et à la structure de multiniveaux de l’équipe. En plus des matchs, elle échange beaucoup avec les entraîneurs européens et américains, ainsi que les fonctionnaires de la Fédération internationale du volley-ball, pour être toujours en position d’avant-garde dans ce sport. Pour améliorer les connaissances et augmenter les capacités de Zhu Ting, attaquante principale, elle a persuadé le département de gestion de l’envoyer en Turquie, où la ligue de volley-ball est une plus compétitive au monde. Lang Ping a ouvert une porte auparavant fermée pour le volley-ball chinois.
Sanlian Life Weekly N° 36 5 septembre 2016