Le président français,Emmanuel Macron, a inauguré le 5 novembre à Shanghai le projet de coopération sur cinq ans entre le Centre Pompidou et le musée West Bund, un échange culturel de haut niveau entre la Chine et la France.
« Au fond, je veux le dire, il y a quelque chose d’extrêmement émouvant à inaugurer un tel lieu pour un président de la République.Ce n’est pas une chose commune. C’est la première fois qu’un grand musée international ouvre ses portes ici en Chine et donne à voir parmi les plus belles oeuvres du XXesiècle », a déclaré M. Macron lors de la cérémonie d’inauguration, en faisant l’éloge de l’ouverture de Shanghai.
Le musée West Bund, site principal du projet de coopération sinofrançais, a été conçu par l’architecte britannique David Chipperfield et s’étend sur 25 000 mètres carrés. Il a ouvert ses portes au public le 8 novembre.
Dans le cadre du projet, mené de 2019 à 2024, trois expositions semi-permanentes de 18 mois et une dizaine d’expositions thématiques de six mois seront organisées dans le musée.
Lors de la cinquième réunion du Mécanisme sino-français de haut niveau pour le dialogue sur les échanges entre les peuples tenue le 21 octobre,M. Wang Yi, conseiller d’État et ministre chinois des Affaires étrangères, a déclaré que la visite d’État fructueuse effectuée en mars dernier par le président chinois Xi Jinping en France avait ouvert un nouveau chapitre des relations sino-françaises.
Les deux pays doivent se concentrer sur leur coopération future. Ils doivent faire progresser les projets majeurs en se concentrant sur ceux qui sont prometteurs, et saisir les opportunités qui se présenteront aux Jeux Olympiques d’hiver de 2022 à Beijing et aux Jeux d’été de 2024 à Paris, afin de renforcer la capacité d’organisation d’événements et d’approfondir la coopération dans le domaine du sport, a indiqué le chef de la diplomatie chinoise.
Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères M. Le Drian a déclaré que la France est prête à approfondir les échanges entre les peuples dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel, et à rechercher des résultats plus fructueux, dans le but de mieux bénéficier aux deux peuples et de promouvoir le dialogue et l’inspiration mutuelle entre les civilisations.
Afin de mettre en œuvre les initiatives importantes des chefs d’État chinois et français visant à renforcer les échanges culturels et humains, un dialogue sino-français sur les civilisations, organisé par le Bureau de l’Information du Conseil des affaires d’État de Chine, sous les auspices conjoints de l’Administration chinoise de Publication et de Diffusion en langues étrangères et du Bridge Tank, s’est tenu du 21 au 22 octobre à Paris.
Le conseiller d’État chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le président du Conseil constitutionnel français Laurent Fabius, le directeur adjoint du département de la communication du Comité central du Parti communiste chinois Jiang Jianguo et l’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin ont assisté au dialogue. Un « Consensus de Paris du Dialogue sino-français sur les civilisations »a été atteint à la fin du dialogue.
Le gouvernement chinois a émis avec succès 4 milliards d’euros d’obligations souveraines à Paris dans le cadre de ses efforts visant à soutenir la construction de la place financière internationale de Paris et approfondir la coopération financière entre la Chine et la France ainsi qu’entre la Chine et l’Europe, il s’agit de la première émission d’obligations souveraines libellées en euros par la Chine depuis 2004.
Le gouvernement chinois a choisi l’ambassadeur Wu Hongbo pour être son premier représentant spécial pour les affaires européennes. M.Wu connaît bien les affaires européennes. Il a été sous-secrétaire général de l’ONU, ministre adjoint des Affaires étrangères et ambassadeur de Chine en Allemagne et aux Philippines. Il aidera le ministère chinois des Affaires étrangères à coordonner les affaires européennes, à promouvoir des échanges de haut niveau, à participer à d’importants échanges et à la coopération entre la Chine et l’Europe dans divers domaines, ainsi qu’à faire progresser le partenariat Chine-UE pour la paix, la croissance, la réforme et la civilisation.
Fan Jinshi, archéologue chinoise et directrice émérite de l’Institut de Dunhuang s’est vue décernée le 18 octobre à Paris le Prix de Léon Vandermeersch grâce à sa contribution exceptionnelle à la recherche archéologique et la protection des Grottes de Mogao à Dunhuang, dans le nord-ouest de la Chine. Créé en 2019,le prix Léon Vandermeersch est le premier prix de sinologie instauré par l’Institut de France.
Une cérémonie pour la parution du premier volume en chinois de documents diplomatiques sur les origines des relations franco-chinoises s’est tenue le 25 octobre au ministère français des Affaires étrangères. Elle a réuni l’ambassadeur de Chine, Lu Shaye, le directeur du Centre des archives diplomatiques au ministère français des Affaires étrangères,Hervé Magro, ainsi que d’autres représentants des deux pays.
En 2014, sous l’impulsion du ministre de l’époque,Laurent Fabius, le Centre des archives diplomatiques a mandaté l’université chinoise de Nankai à Tianjin(nord) pour traduire et publier des documents sur les relations franco-chinoises depuis plus de 300 ans.
La 4eConférence des ministres de la Santé de Chine et des pays d’Europe centrale et orientale (PECO) a eu lieu le 6 novembre à Sofia de Bulgarie, la Chine et les PECO ont fait vœu à cette occasion de renforcer leur coopération en matière de santé afin de réaliser le développement durable et de construire une communauté plus étroite.
Ayant pour thème « Le développement durable des systèmes de santé », cette réunion a accueilli près de 130 représentants de Chine et des PECO, ainsi que de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Réseau d’Europe du Sud-Est pour la santé.
Coparrainée par la Commission nationale de la santé de Chine et par le ministère bulgare de la Santé, cette réunion marquait une nouvelle étape historique dans la coopération sur la santé entre la Chine et les PECO, a déclaré la Commission nationale de la santé dans un communiqué.
Une déclaration a été adoptée à l’issue de cette réunion. La Chine a également signé une série d’accords bilatéraux de coopération sur la santé avec les PECO dont la Bulgarie, le Monténégro et l’Albanie.
Lors de la Conférence sur l’interconnexion énergétique mondiale et l’énergie et l’électricité Chine-Afrique 2019,qui a débuté le 6 novembre au Centre national des congrès à Beijing, l’Organisation de développement et de coopération en matière d’interconnexion et d’énergie globale (GEIDCO, acronyme anglais)a publié trois rapports sur l’état actuel de l’utilisation de l’énergie en Afrique,visant à améliorer le développement et le niveau d’exploitation énergétique sur le continent.
Il s’agit des premières recherches sur la planification de l’énergie hydroélectrique dans le bassin du Congo. Les rapports proposent un nouveau modèle de co-développement de l’électricité, des mines, de la métallurgie, de la fabrication et du commerce, cherchant à intégrer les avantages de l’énergie propre et des ressources minérales de l’Afrique pour créer une chaîne industrielle et une transmission de l’énergie propre vers l’extérieur.
La Chine a mis en place 20 mesures favorables aux investisseurs étrangers, afin de préserver un environnement commercial plus « équitable, transparent et prévisible » pour les entreprises étrangères.
Le gouvernement chinois a publié le 7 novembre une directive sur l’amélioration de l’utilisation des investissements étrangers, dans laquelle il s’est engagé à continuer de réduire les listes négatives pour les investissements étrangers dans les zones franches et nationales et à éliminer les restrictions en dehors des listes négatives,ouvrant davantage de secteurs aux investisseurs étrangers.
La Chine a signé 197 documents de coopération de« la Ceinture et la Route » avec 137 pays et 30 organisations internationales, selon un bilan dressé fin octobre.Outre des économies en développement et développées, plusieurs entreprises et institutions financières de pays développés ont collaboré avec la Chine pour élargir le marché tiers.
La Chine avait conclu des accords bilatéraux de swap de devises avec 20 pays participant à l’initiative « la Ceinture et la Route » et établi des mécanismes de compensation en RMB (monnaie chinoise) avec sept pays.
Les ventes au détail de biens de consommation en Chine ont augmenté de 8,1% en glissement annuel au cours des dix premiers mois de 2019.
Le total des ventes au détail s’est élevé à 33 478 milliards de yuans (environ 4 800 milliards de dollars). En excluant les ventes d’automobiles, le taux de croissance a atteint 9 % au cours de cette période.
Ce taux de croissance de 8,1% a maintenu un niveau similaire par rapport à celui constaté au cours des trois premiers trimestres, alors que la demande intérieure était en expansion stable.
Les investissements directs non financiers à l’étranger de la Chine dans 164 pays et régions se sont élevés à 621,78 milliards de yuans (environ 90,46 milliards de dollars) entre janvier et octobre, soit une hausse de 5,9 %en glissement annuel.
Les entreprises chinoises ont augmenté leurs investissements dans les pays participant à l’initiative « la Ceinture et la Route » au cours des dix premiers mois,réalisant 11,46 milliards de dollars de nouveaux investissements dans 56 pays, soit 12,7% des investissements directs totaux à l’étranger.
L’Académie de l’Opéra de Paris a inauguré le 11 novembre sa première tournée en Chine pour célébrer le 55eanniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et la France.
Au cours du premier concert tenu à Shanghai, six chanteurs de l’académie, dont le ténor chinois Shao Yu,ont présenté 17 morceaux d’opéras classiques, tels que« L’Amour est un oiseau rebelle » de Carmen. L’académie organisera également un concert à Shenyang, capitale de la province du Liaoning (nord-est), et à Nanjing, capitale de la province orientale du Jiangsu.
L’opéra devient l’un des beaux liens entre les cultures chinoise et française, a indiqué Myriam Mazouzi, directrice de l’académie, ajoutant qu’à l’avenir, les deux pays pourront apprendre l’un de l’autre en matière de production d’opéras et d’enseignement de l’opéra aux enfants.
L’Académie de l’Opéra de Paris dépend de l’Opéra de Paris,qui a une histoire de 350 ans.
L’Administration nationale du patrimoine culturel de Chine a déclaré le 5 novembre que des experts chinois participeront aux travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.La Chine et la France collaboreront sur le thème et le modèle et sélectionneront les candidats experts chinois pour les travaux de restauration en 2020. Les experts sélectionnés rejoindront l’équipe française pour la restauration sur le terrain, selon un document signé conjointement par les deux pays à Beijing.
Les deux parties lanceront également des échanges scientifiques et technologiques et des programmes de formation sur la protection des Guerriers en terre cuite à Xi’an,capitale de la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest).
Les autorités chinoises et françaises du patrimoine culturel ont maintenu le contact pour discuter d’une coopération potentielle depuis qu’un incendie s’est déclaré en avril dernier à Notre-Dame de Paris, a fait savoir Liu Yuzhu, directeur de l’administration.
Le président serbe Aleksandar Vucic et le vice-ministre chinois du Commerce,Qian Keming, ont assisté le 24 octobre à une cérémonie marquant l’arrivée dans la capitale serbe du premier train de transport de marchandises en provenance de Jinan, capitale de la province de Shangdong dans l’Est de la Chine.
L’entreprise China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC), géant chinois de la construction publique, va construire une usine d’assemblage de matériel roulant au Nigeria.
Lors de la pose de la première pierre du projet le 9 novembre à Kajola dans l’État d’Ogun (sud-ouest), le vice-président nigérian Yemi Osinbajo a estimé qu’il s’agissait là d’un « tournant historique » dans le plan de modernisation ferroviaire du pays. Le ministre des Transports, Rotimi Amaechi, a indiqué que cette usine sera la première en son genre au Nigeria et devrait permettre de répondre aux demandes croissantes du trafic passagers et fret sur les nouvelles lignes à écart standard du réseau nigérian.
Cette nouvelle usine devrait créer environ 5 000 emplois et produire 500 wagons et voitures par an.
Les investissements directs de la Chine dans le secteur manufacturier nigérian ont atteint les 3 milliards de dollars, créant des dizaines de milliers d’emplois pour les communautés locales.
Le Centre culturel de Chine à Paris a lancé le 4 novembre la Semaine culturelle sino-française du panda,qu’elle organise conjointement avec le ministère chinois de la Culture et du Tourisme, la chaîne CCTV et le Centre de recherche et d’élevage du panda de Chengdu.
À l’occasion du 150eanniversaire de l’introduction du panda dans le monde et le 55eanniversaire de l’établissement des relations diplomatiques sino-françaises, plus de 100 représentants politiques, culturels et du monde des médias de Chine, de France, du Japon, de Corée du Sud, des Émirats arabes unis, de Russie et de Slovaquie ont assisté à la cérémonie.
L’Université de Birmingham a récemment lancé un projet de coopération internationale à Nanjing, capitale de la province du Jiangsu, pour associer des experts chinois et européens dans l’exploration des solutions mondiales de recyclage des ressources et d’énergie propre à faible émissions de carbone.
Dans le cadre de ce projet de cinq ans, des experts venant de l’Université de Birmingham coopèreront avec leurs homologues de l’Institut de recherche des technologies industrielles du Jiangsu à Nanjing et de l’Institut Fraunhofer pour les technologies de l’environnement, de la sécurité et de l’énergie à Oberhausen, en Allemagne, pour développer de nouvelles technologies telles que des solutions de stockage de l’énergie, des sources énergétiques et des biocarburants produits à partir des déchets.
Avec un financement de 4,4 millions de yuans (499 000 livres sterling)venant du Research England dans le cadre de son initiative d’Investissement international, les trois partenaires ont déjà investi 18,5 millions de yuans afin de créer ce mécanisme de recherche et d’innovation.
La comédie musicale française La petite fille aux allumettes, adaptée du conte de fées du même nom de l’auteur danois Hans Christian Andersen, débutera une tournée en Chine à partir du 1erdécembre.
Produite par Double D Productions, la comédie musicale raconte l’histoire d’une petite vendeuse d’allumettes qui, en craquant une seule allumette, s’ouvre des portes imaginaires qui la mènent dans une série d’aventures fantastiques où elle rencontre des pirates et un astrologue, et sauve finalement sa grand-mère.
Les acteurs de la version originale, parmi lesquels figure la chanteuse Gaëlle Gauthier, joueront en Chine jusqu’au 15 janvier dans 14 villes, dont Beijing, Shanghai, Xiamen et Shenzhen.
Cette production française a remporté une nomination aux Molières 2016 et été jouée plus de 200 fois en France depuis son lancement en 2015.
Tank Shanghai, l’un des plus récents musées d’art de la ville, a inauguré le 31 octobre l’exposition « Convexe/Concave : l’art contemporain belge et le centre d’art contemporain belge de WIELS ».
L’exposition s’inscrit dans le cadre du 21eFestival International d’Art de Shanghai, le plus grand événement en termes d’art belge en Chine. Cette exposition présente des œuvres de 15 artistes contemporains belges les plus célèbres, dont des peintures, des sculptures et des installations. L’exposition fermera ses portes le 12 janvier 2020.
Selon Dirk Snauwaert, le commissaire du projet, l’exposition recherche le lien historique et culturel entre la Chine et la Belgique du point de vue de l’art. Parmi ces œuvres, plusieurs peintures intitulées Shanghai, dessinées par l’artiste belge Francis Alys lors de son voyage à Shanghai en 1997, sont considérées comme des cadeaux pour la ville. « Shanghai occupe une place emblématique dans la culture populaire du XXesiècle.Et la ville a toujours été le palais de l’imagerie paradigmatique aux yeux des Européens », a déclaré l’artiste.
« La Chine a comme tâche primordiale de mener à bien ses propres affaires. Elle a réussi, par ses propres efforts,à sortir plus de 800 millions de personnes de la pauvreté,et elle avance inlassablement vers l’objectif d’éradiquer la pauvreté dans la campagne d’ici 2020. »
— Déclaration de Wang Qishan, vice-président de la République populaire de Chine, lors de son allocution au deuxième Forum de Paris sur la Paix tenu le 12 novembre à Paris.
D’après lui, la Chine poursuit la réforme structurelle du côté de
l’offre afin de concilier pour le mieux la vitesse, la qualité, la structure et l’efficacité du développement ; la Chine continue à améliorer les conditions de vie des Chinois, qu’il s’agisse de l’éducation, de l’emploi, de la sécurité sociale, des soins médicaux ou du logement, et à leur procurer davantage de satisfaction, de bonheur et de sécurité.Animés par l’idée que la nature vaut son pesant d’or, nous travaillons d’arrache-pied à la construction de la civilisation écologique et œuvrons ensemble avec les autres pays pour protéger notre planète qui est le seul refuge des êtres humains.
« Le consensus international en faveur d’un échange ouvert et inclusif et d’un apprentissage mutuel entre civilisations ne s’affaiblira pas. »
— Déclaration de Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC)et directeur du Bureau de la Commission des Affaires étrangères du Comité central du PCC, lors de son discours à la cérémonie d’ouverture du Forum de Beijing 2019 tenu le 1er novembre 2019.
D’après lui, l’hégémonisme et la politique du plus fort ne peuvent entraver le développement de la démocratisation des relations internationales. Le protectionnisme et l’unilatéralisme ne peuvent ébranler l’aspiration et la détermination des pays en faveur de l’élargissement de l’ouverture et de la coopération ainsi que du maintien du multilatéralisme.
« Les soi-disant ‘‘camps de détention’’ évoqués par M.Pompeo n’existent pas au Xinjiang. Sous le prétexte des droits de l’homme, les États-Unis ont une fois de plus diffamé la politique de la Chine dans le Xinjiang et formulé des remarques sans aucun fondement et déformant les faits. »
— Déclaration de Geng Shuang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors de la conférence de presse du 6 novembre, en réponse à une question sur des critiques prononcées par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo sur le traitement réservé par la Chine aux Ouïghours, affirmant que la Chine menace les membres des familles des survivants ayant été en garde à vue dans les « camps de détention » au Xinjiang.
D’après lui, les questions liées au Xinjiang n’ont rien à voir avec l’ethnie, la religion ou les droits de l’homme, mais concernent la lutte contre le terrorisme et le séparatisme. La Chine a aidé ceux qui sont influencés par les idées radicales et terroristes à réintégrer la société et à mener une vie normale, en ayant recours à l’enseignement et la formation, conformément à la législation et aux réglementations.
Sources : Agence de presse Xinhua, Quotidien du Peuple et China.org.cn
Oriental Outlook
n° 20
3 octobre 2019
Shenzhen, qui vient de fêter ses quarante ans, a reçu un cadeau de poids. Il y a peu, les Avis du Comité central du PCC et du Conseil des affaires d’État sur le soutien de la Zone de démonstration pilote à la chinoise de Shenzhen ont été publiés,soutenant les efforts de la métropole pour créer un modèle de la modernisation socialiste.
Pour Shenzhen, les « Avis » sont sans aucun doute une « offensive stratégique » cruciale, complète et tournée vers l’avenir. Ainsi,à l’horizon 2025, la puissance économique de Shenzhen et sa qualité de développement se classeront parmi les meilleurs au monde ; l’intensité dans les investissements en R&D et la capacité d’innovation industrielle seront de classe mondiale ;le soft power culturel sera grandement amélioré ; le niveau des services publics et la qualité de l’environnement écologique auront atteint les niveaux les plus avancés sur le plan international, et une ville moderne, internationale et innovante aura été édifiée. En 2035, le développement de haute qualité de Shenzhen deviendra un modèle national et la compétitivité économique globale de la ville sera aux premiers rangs mondiaux, faisant d’elle une ville d’innovation où règne l’esprit d’entreprise et qui aura une influence mondiale, un exemple de ville d’un grand pays socialiste moderne.
Il y a 40 ans, ce village de pêcheurs anonyme aux confins de la Chine avait été le premier à se tourner vers le marché pour devenir une fenêtre importante pour la réforme et l’ouverture de la Chine, une ville mondialisée d’un type nouveau alliant charme, puissance, vitalité et innovation.
Shenzhen se voit confier aujourd’hui un nouveau rôle et un nouveau statut, avec des percées dans le développement de haute qualité. Elle est une ville de démonstration de l’état de droit, un modèle de civilisation urbaine, une référence pour les conditions de vie, un pionnier du développement durable… Shenzhen sera le modèle vers lequel les villes de Chine regarderont et une ville de référence au niveau mondial d’ici 2050.
China Newsweek
n°39, 28 octobre 2019
Les politiques arrivent difficilement dans les très nombreuses zones aux confins des provinces. En Chine, on compte 849 districts et villes dans ces zones, et environ la moitié des districts pauvres du pays s’y trouvent.
Ces zones communément appelées la ceinture des « trois indifférences » se heurtent à de nombreux problèmes. Dans une province,elles sont facilement « marginalisées » et deviennent des « angles morts » pour les politiques. Entre les provinces, les barrières administratives interprovinciales constituent un autre « mur invisible ».
Face à ces difficultés, la coopération et l’entraide sont devenues une voie importante pour le développement dans les confins interprovinciaux. Au niveau national, cette tentative est soutenue avec l’approbation en mars 2014 par le Conseil des affaires d’État du Plan de coopération régionale Shanxi-Shaanxi-Henan du Triangle d’or du fleuve Jaune et elle a vu la création de la première Zone pilote de développement coordonné de la zone des confins interprovinciaux, dans l’espoir d’explorer un modèle pouvant être promu à l’échelle nationale.
Pour ces zones dans les confins, la coopération reste l’unique issue et le seul espoir.
South Reviews
n°22, 23 octobre 2019
Aujourd’hui, le Jiangnan est incontestablement la locomotive de l’économie chinoise. Les trois provinces du Zhejiang, du Jiangsu et de l’Anhui ainsi que la municipalité de Shanghai ne représentent que 1/26 du territoire national, mais génèrent le quart du PIB national. La Chine ne manque pas de lieux de grande culture, comme le Shandong, le Sichuan, ni de terres propices au commerce,comme le Shaanxi, le Fujian et le Guangdong. Mais c’est la région du Jiangnan qui a remporté la « victoire finale » dans la culture et le commerce. N’était-ce pas inévitable ?
La géographie économique veut que la prospérité d’une région dépende en fin de compte de conditions matérielles et sociales comme la dotation en ressources naturelles et la densité de population. Mais dans l’histoire, nous sommes plus enclins à penser que l’homme est la racine de tout. La prospérité au sud du fleuve Yangtsé s’enracine dans une tradition culturelle unique. Cette tradition contient au moins trois caractéristiques plus importantes que les autres : la culture urbaine, le caractère maritime,et les sentiments à l’égard de l’État.
China Economic Weekly
n°19, 15 octobre 2019
Le 28 septembre 2019, la cérémonie de clôture du groupe d’étude de courte durée de l’Alliance de coopération des médias de « la Ceinture et la Route » (ACMCR) s’est tenue à Beijing. Le groupe d’étude était placé sous l’égide du Bureau d’information du Conseil des affaires d’État, et co-organisé par le Secrétariat de l’ACMCR et l’Université des Communications de Chine, et 50 journalistes et rédacteurs de haut niveau de 46 médias grand public en provenance de 26 pays et régions d’Amérique latine et d’Afrique ont participé.
Lors du premier Forum du Sommet pour la coopération internationale de « la Ceinture et la Route »,le président Xi Jinping avait proposé que la Chine établisse un mécanisme de liaison de suivi et une nouvelle plate-forme de coopération dans le domaine des échanges culturels,notamment une nouvelle alliance de coopération dans les médias. Pour Xi Jinping, l’ACMCR est une initiative importante pour approfondir la coopération des médias et les échanges culturels de « la Ceinture et la Route ».
Caijing Magazine
n°24, 24 octobre 2019
« Il vaut mieux se presser qu’aller lentement ; il vaut mieux être en avance qu’en retard. » En avril 2018, le président Xi Jinping avait annoncé que le secteur financier chinois devrait être plus ouvert. Depuis un an et demi, le gouvernement chinois a promulgué plusieurs dizaines de mesures concernant l’ouverture des marchés financiers portant sur des milliards de yuans dans le secteur de la finance et une restructuration des marchés. Depuis la réforme et l’ouverture et son entrée à l’OMC, la Chine réalise l’intégration de son marché financier dans le système mondial.
Récemment, de nouvelles dispositions dans le secteur financier chinois ont été promulguées de manière concentrée pour ce cycle d’ouverture financière, avec des mesures incitatives dans de nombreux domaines, davantage de réduction du seuil d’entrée, un élargissement du champ des affaires, une ouverture plus grande du marché.
À la fin de 2018, le total des actifs (en RMB et devises) du secteur bancaire et des institutions financières s’élevait à 268 240 milliards de yuans, en hausse de 6,27 % par rapport à l’année précédente ; celui des sociétés de bourse à 6 260 milliards de yuans, et celui des assurances à 18 330 milliards de yuans (+9,45 %).
China Financial Weekly
no22
24 octobre 2019
Il y a dix ans, les Mesures pour la gestion pilote pour les sociétés de crédit à la consommation ont été promulguées et le concept de crédit à la consommation est officiellement entré dans l’arène financière chinoise.
À cette époque, le crédit à la consommation reposait encore sur les cartes de crédit : les institutions financières grand public, comme pour toutes les nouveautés, étaient observées et même remises en question. Beaucoup de gens s’étaient plongés dans l’imaginaire d’une consommation à crédit à outrance : avec quelques cartes de crédit par personne, on pouvait satisfaire les besoins des consommateurs.
Aujourd’hui, le nombre de carte de crédit par habitant en Chine reste à 0,47, loin de l’idée originale. Mais grâce à un téléphone portable, même les ménages sans carte de crédit,ou dans les zones rurales où les agences bancaires sont rares,peuvent rapidement emprunter de l’argent auprès de plusieurs applications. Le crédit à la consommation est devenu à la portée de tout un chacun.
Derrière cela, il y a l’expansion des entités participantes, la sensibilisation accrue des consommateurs et la modernisation des moyens technologiques. On est passé des banques et des sociétés de crédit à la consommation aux plates-formes telles que les sociétés Internet ; des piliers de la consommation de la génération des années 1970 et 1980 à celles des années 1990 et 2000 ; de la demande hors ligne à la prévention des risques par les mégadonnées.
Cette décennie est une histoire de la transformation dans l’évolution du crédit à la consommation, du développement des technologies financières et de l’écologie financière. Le développement est indissociable des risques financiers. Il faut dire adieu à la croissance à outrance, et pour réaliser l’objectif de promotion des améliorations dans la consommation pour une vie meilleure, le crédit à la consommation doit être amendé et remis sur de bons rails.