Revue de presse
China Economic Weekly N°31 7 août 2017
La 7eréunion des ministres du Commerce des BRICS s’est tenue à Shanghai les 1eret 2 août. Il s’agit de la première du genre après l’entrée de la coopération de ce groupe dans la deuxième « décennie d’or ».
Durant la dernière décennie, la part du volume économique global des BRICS dans l’économie mondiale est passée de 12 % à 23 %, celle du volume global des échanges, de 11 % à 16 %, celle des investissements à l’étranger, de 7 % à 12 %.
La réunion a adopté laDéclaration de la 7eréunion des ministres du Commerce des BRICS, et a abouti à des avancées dans les huit domaines suivants :
Approuver la création du réseau pilote des ports numériques des BRICS ; approuver laFeuille de route de coopération du commerce des services des BRICS,pour créer de nouveaux points d’attrait du développement commercial ; approuverl’Initiative de la coopération sur le commerce électronique des BRICS,pour que celui-ci devienne le nouveau moteur de la coopération économique et commerciale des BRICS ; approuver lesPrincipes directeurs de la coopération de la propriété intellectuelle des BRICS,pour accroître la coopération des BRICS dans la législation et l’application de la loi sur la propriété intellectuelle ; approuver leProgramme de coopération sur la facilitation des investissements des BRICS,pour travailler ensemble à un environnement de la politique des investissements ouverts et transparents ; approuver leCadre de la coopération économique et technologique des BRICS,pour promouvoir le développement économique et le progrès technologique des BRICS ; parvenir à un consensus d’action pour soutenir le système commercial multilatéral ; la Foire internationale de l’import-export sera organisée en Chine en 2018.
Selon le ministre chinois du Commerce Zhong Shan, cette liste de résultats donne un bon élan à la coopération économique et commerciale des BRICS pour la prochaine décennie.
South Review N°16, 2 août 2017
Chaque époque connaît ses « monstres ». À la nôtre, le monstre est incarné par les jeux sur Internet.
De nos jours, force est de constater que le monde est divisé en deux avec le monde réel et le monde virtuel qui sont régis par des règles distinctes.
Le modèle économique décide entièrement de l’aspect des jeux, dont le succès réside dans une accroche marketing séduisante et l’entretien d’un phénomène d’addiction pour mobiliser les joueurs tous les jours. Là où les parents sont gênés, c’est qu’ils ont eux-mêmes ouvert la porte vers la fascination du monde virtuel en donnant un téléphone portable à leurs enfants.
Cherchant sans cesse à lutter contre la détérioration des fonctions de leur corps, les êtres humains tentent de repousser les lois de la nature en développant des mondes virtuels pour améliorer leurs capacités mentales et physiques. Les jeux des mondes virtuels sont donc ici une façon ludique de progresser et de s’adapter à une société humaine. Aujourd’hui, loin d’afficher l’image d’un amateur plongé irrémédiablement dans des mondes virtuels qui deviennent autant de prisons dorées, un grand nombre de fans de jeux, positifs et optimistes, pleins de créativité, ont atteint des résultats remarquables dans le monde réel.
China News Weekly N°27, 24 juillet 2014
Après trois décennies d’urbanisation gigantesque et fulgurante, la Chine a appelé au développement des petites villes relais, une nouvelle voie du développement urbain à l’heure actuelle.
Les problèmes engendrés par l’étalement urbain des métropoles préoccupent le public chinois. La flambée des prix du foncier due à la concentration des habitants et de la main-d’œuvre, la détérioration de l’environnement, la hausse du coût de la vie rendent urgente la recherche d’une nouvelle voie pour l’urbanisation. La formation de petites et moyennes villes devient donc une priorité dans la valorisation d’une urbanisation innovante.
La planification et le développement des petites et moyennes villes nouvelles ont vu le jour quelques années auparavant dans la province du Zhejiang. Aujourd’hui, la référence à l’expérience du développement de ces villes dans le Zhejiang, en coordination avec le programme industriel de l’État, pourrait maintenir et renforcer la prospérité sur le long terme en milieu rural. Dans ces actions concertées, la culture locale est considérée comme l’essence même qui forme l’esprit des petites villes, leurs identités profondes, qui reste également l’un des éléments les plus attractifs de celles-ci.
Dès le début, les bourgs chinois auront pour vocation de faire le lien économique entre les régions urbaines et les milieux ruraux, tout en conservant le rôle de centre administratif et commercial qu’ils remplissaient déjà. La construction des petites villes relais doit combiner les effets de la concentration du marché et les effets du rayonnement de la culture afin de créer un nouveau chemin vers l’urbanisation.
Xinmin Weekly N°30, 28 juillet 2017
Selon laCirculaire sur le plan de développement de l’intelligence artificielle de nouvelle génération, émise par le Conseil des affaires d’État, le 20 juillet, l’intelligence artificielle (IA) est inscrite dans la stratégie nationale afin de promouvoir l’introduction et la formation des talents de l’IA, son application dans tous les domaines, notamment en recherche fondamentale.
Les sociétés chinoises du numérique parient aussi sur l’IA : Ali, Baidu, Tencent et 360 organisent le secteur des industries de l’IA et mettent en place leurs propres laboratoires d’IA. Grâce au grand nombre d’utilisateurs, ces sociétés peuvent entraîner le système de l’IA en utilisant le Big Data, élément stratégique indispensable pour le développement de l’IA.
Le plan national de l’IA présente en détail les dispositions stratégiques globales de l’IA de nouvelle génération de la Chine et son programme dans les idées directrices, les objectifs stratégiques en trois étapes, les six tâches principales, la répartition des ressources, les mesures de garantie et l’application. Selon le vice-ministre des Sciences et des Technologies Li Meng, la publication duPlan de développementde l’IA ne vise pas à défier un pays en particulier mais à décrire clairement un guide méthodique élaboré en fonction des besoins du développement économique et social pour promouvoir la R&D et les applications de l’IA.
Sanlian Life Weekly N°30, 24 juillet 2017
Selon des analyses effectuées à partir du Big Data de la restauration, la consommation dans les restaurants se passe de plus en plus au milieu de la nuit. Après la chute du chiffre d’affaires entraînée par les mesures anti-corruption, la restauration connaît en ce moment un plein essor dû au développement de la vente cibléeOnline to Offline(O2O). L’année dernière, la restauration affichait un chiffre d’affaires de 3 580 milliards de yuans en Chine, soit un volume qui s’approche d’un niveau raisonnable dans ce secteur d’activité. Plus on se dirige vers les villes du sud, plus la consommation nocturne est importante. 60 % des consommateurs sont de la génération des « post-90 », et, phénomène intéressant, plus de 70 % des consommateurs sont mariés.
Les habitants de Guangzhou n’ont pas le temps de dormir : ils ont plus de choses à manger. Quant à l’environnement, ils ne s’en soucient pas, le snacking nocturne rend la vie des urbains plus joyeuse dans ces villes possédant une longue histoire du commerce.
À l’ère de l’explosion de l’information, se donner rendez-vous dans un restaurant est devenu très cher et ne correspond pas au même besoin. Savourer un repas à une bonne table et grignoter un petit en-cas ne sont pas semblables. Pour nous, les collations sont une bonne occasion de communiquer, de faire connaissance et d’échanger avec les autres. Lorsque la nuit tombe, nous avons besoin de chercher un endroit entre le travail et la maison qui nous change de notre quotidien.
Oriental Outlook N°27 20 juillet 2017
La Chine lancera un système d’échange de quotas d’émission de CO2à l’échelle du pays au cours du deuxième semestre 2017, soit le « marché national du carbone ».
Le « marché du carbone national » fait référence aux marchés régionaux des crédits-carbone qui ont été établis. En octobre 2011, la Commission nationale du développement et de la réforme a ratifié les essais pilotes pour les échanges de quotas des droits d’émission du CO2dans sept régions : Beijing, Shanghai, Tianjin, le Hubei, Chongqing, le Guangdong, Shenzhen. En juin 2013, Shenzhen a ouvert en premier les échanges de crédits-carbone en Chine.
Selon laDéclaration conjointe des chefs d’État chinois et américainsur les changements climatiques, signée en 2015, le système d’échange des droits d’émission du CO2de la Chine couvre les principaux secteurs industriels tels que l’acier, l’électricité, l’industrie chimique, les matériaux de construction, la papeterie et les métaux non ferreux.
Le volume des émissions du CO2pour le « marché du carbone national » sera de 4,5 milliards de tonnes, représentant environ 50 % du total des émissions dues à la consommation de combustibles fossiles.
Le « marché du carbone national » vise principalement à achever, à travers l’amélioration de la productivité du carbone des entreprises énergivores, les objectifs d’économie d’énergie et de réduction des gaz à effet de serre, et à tenir les engagements internationaux contre les changements climatiques, afin de contrôler efficacement les émissions totales de CO2, contribuer à la réforme structurelle du côté de l’offre, promouvoir la transition de l’économie chinoise vers le bas-carbone et l’écologie.
Bien que la tâche soit lourde et que le chemin à parcourir soit encore long, le « marché du carbone national » deviendra un « terrain d’expérimentation modèle » pour le monde en matière d’économie d’énergie et de réduction des émissions de CO2.