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« La dénucléarisation de la péninsule coréenne, le maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule, participent d’un intérêt commun à la Chine et aux États-Unis. Aujourd’hui, il est important que les parties concernées fassent preuve de retenue et évitent les propos et les actes susceptibles de provoquer une escalade. La solution au problème nucléaire de la péninsule coréenne réside dans le dialogue et la diplomatie. »

— Le président chinois Xi Jinping s’exprimait ainsi lors de son entretien téléphonique, le 12 août, avec le président américain Donald Trump.

Xi Jinping montrait une fois de plus la volonté de la Chine de conduire un dialogue constructif, fait de respect mutuel, avec la partie américaine afin de trouver une solution appropriée au problème nucléaire de la péninsule coréenne.

« Les pays riverains de la mer de Chine méridionale, dont la Chine, saluent l’évolution positive de la situation de cette région. La question est celle de pays situés hors de la région qui restent sur des attitudes du passé et ignorent ces changements positifs de la situation. Ils ne reconnaissent pas les résultats des efforts conjoints de la Chine et de ses voisins de l’ASEAN et font circuler des rumeurs susceptibles d’envenimer le débat. Un exemple récent en est la déclaration conjointe publiée par les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, du Japon et de l’Australie. »

— Déclaration de Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères le 7 août, lors de la réunion d’information qui a suivi sa participation à la série de consultations entre ministres des Affaires étrangères consacrées à la coopération des pays d’Asie de l’Est qui s’est tenue à Manille.

D’après Wang Yi qui exprime le point de vue de la Chine, le résultat le plus concret de cette série de consultations a été de stabiliser la situation en mer de Chine méridionale grâce à un effort conjoint de la Chine et des pays de l’ASEAN. Des mesures pratiques de coopération ont été mises en place et chacune des parties prenantes s’est engagée à résoudre des différends par le dialogue et des consultations.

« La Chine est préoccupée par l’enquête antidumping lancée par l’UE sur des pneus de camions et de bus. Ces deux dernières années, les exportations de pneus chinois vers l’Europe ont été stables et la légère baisse de prix enregistrée récemment provient d’un recul des coûts de revient de ces produits suite à une baisse des prix de matières premières sur le marché international. Il n’y a aucun fondement pour accuser la Chine de dumping. »

— Annonce de Wang Hejun, directeur du Bureau des recours commerciaux et des enquêtes du ministère chinois du Commerce sur la décision de la Commission européenne de lancer une enquête antidumping sur les pneus de véhicules utilitaires chinois, le 11 août.

Wang Hejun a ajouté que cette décision portait préjudice aux intérêts des entreprises chinoises et risqueait de s’avérer coûteuse pour les entreprises européennes, ce qui à son tour nuira au développement de l’industrie des pneumatiques dans l’UE et aux intérêt des consommateurs européens.

« Accuser la Chine n’est pas une solution. Il faut aider les travailleurs à se requalifier et à s’adapter aux emplois de notre ère de l’automatisation. »

— Avis de Robert Lawrence Kuhn, expert américain de la Chine, le 14 août, dans une interview à Zaobao, périodique singapourien, au sujet du mémorandum signé par Donald Trump qui exige du représentant américain au Commerce qu’il examine les pratiques chinoises sur la propriété intellectuelle.

M. Kuhn a ainsi exprimé son opinion selon laquelle cette initiative ne résoudra pas une crise économique dont les origines sont américaines. À court terme, une petite partie des Américains en tirera peut-être quelques bénéfices, mais à long terme, une telle action portera atteinte à l’économie américaine en empêchant un développement durable de son économie.