ANNÉE D’INSCRIPTION
2005
Macao, riche port marchand d’une grande importance stratégique dans l’essor du commerce international, a été un territoire sous administration portugaise du milieu du XVIesiècle jusqu’en 1999, date à laquelle il passa sous souveraineté chinoise.
Le bien inscrit comprend un groupe de 22 bâtiments principaux et des espaces publics qui permettent d’avoir une claire compréhension de la structure de la vieille ville commerciale portuaire. Avec ses rues historiques et ses édifices résidentiels, religieux et publics portugais et chinois, le centre historique de Macao offre un témoignage unique de la rencontre d’influences esthétiques, culturelles, religieuses, architecturales et technologiques entre l’Orient et l’Occident. Il témoigne de la première et de la plus durable des rencontres entre la Chine et l’Occident, basée sur le dynamisme du commerce international.
Passerelle entre la Chine et le monde occidental, Macao a joué un rôle stratégique dans le commerce mondial.Différentes nationalités s’installèrent dans cette plaque tournante d’un réseau commercial maritime complexe, avec des missionnaires qui apportèrent avec eux des influences religieuses et culturelles, illustrées par l’introduction de types de bâtiments étrangers (premier théâtre de style occidental en Chine, université, hôpital, églises et forteresses),dont bon nombre encore en service.L’identité multiculturelle unique de Macao se lit dans la présence entremêlée du patrimoine architectural occidental et chinois. On retrouve souvent la même dynamique dans la conception de bâtiments individuels où des éléments de décoration de style chinois figurent dans des bâtiments de style occidental et vice-versa.
La valeur fondamentale du centre historique n’est pas seulement son architecture, sa structure urbaine, ses habitants ou leurs coutumes, mais un mélange de tout cela. La coexistence de couches culturelles d’origine orientale et occidentale, ainsi que leurs traditions vivantes, définit l’essence du centre historique.
Vue du Parc nationaldu Banc d’Arguin.
1989
Situé le long de la côte atlantique,ce parc est formé de dunes de sable, de zones côtières marécageuses, de petites îles et d’eaux littorales peu profondes. L’austérité du désert et la richesse biologique de la zone marine créent un paysage terrestre et marin exceptionnellement contrasté.Une remarquable diversité d’oiseaux migrateurs y passent l’hiver. On y trouve également plusieurs espèces de tortues marines ainsi que des dauphins, que les pêcheurs utilisent pour rabattre les bancs de poissons.Le parc est une des zones les plus importantes au monde pour les oiseaux
nicheurs et les échassiers migrateurs d’origine paléarctique, et est un écosystème riche en biodiversité de nutriments et matières organiques, conséquence surtout de l’existence de vastes étendues de vasières couvertes d’herbiers marins,d’un important apport sédimentaire éolien d’origine continentale et de l’effet de l’upwelling permanent du Cap Blanc.Cette richesse assure le maintien d’un milieu marin et littoral suffisamment riche et diversifié pour entretenir d’importantes communautés de poissons,d’oiseaux et de mammifères marins.Le parc constitue l’habitat le plus important de l’Atlantique occidental pour les oiseaux nicheurs d’Afrique de l’Ouest et les échassiers migrateurs d’origine paléarctique. Les vastes étendues de vasières abritent plus de deux millions d’oiseaux limicoles migrateurs provenant du Nord de l’Europe, de la Sibérie et du Groenland. La population d’oiseaux nicheurs est aussi remarquable en termes de diversité et de nombre : entre 25 000 et 40 000 couples appartenant à 15 espèces d’oiseaux. La zone de hautsfonds et ilots est aussi le siège d’une activité biologique intense : on y trouve 45 espèces de poissons, 11 espèces de crustacés et plusieurs espèces de mollusques. CA