« Tout obéit aux règles de la nature.Les humains et la nature ne font qu’un. »L’art des pierres à encre de Yishui est profondément enraciné dans la culture chinoise. Les sculpteurs créent des représentations éternelles de la nature et de la mythologie, tout en préservant les caractéristiques de la pierre elle-même. Des petites pièces aux grandes œuvres qui nécessitent des années de travail, chaque pierre à encre est unique. Les maîtres transmettent les connaissances ancestrales dont ils ont hérité, formant une fraternité étroitement soudée, avec la volonté de partager leur artisanat avec le monde.
Cette histoire retrace la quête de trois générations de peintres qui tentent de faire revivre la beauté de leur lieu de naissance,leshutongde Beijing. Dans une Chine tournée vers l’avenir, ces allées traditionnelles doivent changer de visage et les rénovations adaptent les sites historiques au monde moderne. Les trois peintres y trouveront-ils encore la beauté et le bonheur ? Le réalisateur Emanuel Hansenberger suit les peintres Fucha Danqing, Zhang Yingxing et Rong Jingshen dans les endroits les plus secrets pour connaître leurs méthodes et leur travail fascinant.
Un jour dans les monts Yunmengraconte la vie d’un couple à la retraite, fatigué du tumulte de la ville et qui a choisi de vivre sous un vieil orme dans les monts Yunmeng. Le film montre comment ce couple vit en harmonie avec la nature en capturant des moments de sa vie idyllique tout au long d’une journée.
Un vieil homme enseigne à un jeune garçon comment jouer du violon. « Tu dois être prudent avant de commencer », lui dit-il. Le vieil homme commence à marcher seul sur un chemin entouré de montagnes, de lacs,de sensations et de souvenirs. Il avance lentement et calmement, sur ce chemin rempli de contradictions. Le regard de l’ancien croise le regard d’une jeune fille. Le passé et le futur se rencontrent dans le présent, et simultanément dans un temps abstrait à travers nous et au-delà de nous. La sagesse de l’aîné laisse sa place à la pureté de la jeunesse.
Un bateau sur la terre ferme et un bateau dans l’eau. Tous deux semblent figés sans une présence humaine. Nous observons les travailleurs, mais pas le résultat de leur labeur. Tous ces éléments existent dans un lieu commun, la mère Nature avec laquelle nous sommes inextricablement liés. Une relation interdépendante qui nécessite de prendre soin non seulement de la nature mais aussi de l’humain. Le film s’achève sur un écran noir avec le chant des oiseaux, donnant un sentiment de continuité : le cycle de la vie.