Oriental Outlook n° 2426 novembre 2020
Il y a 16 ans, le gouvernement chinois a commencé à encourager la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le Conseil des affaires d’État a publié en 2005 l’Annonce sur le renforcement de la sauvegarde du patrimoine culturelet a dévoilé en 2006 la première liste du patrimoine culturel immatériel au niveau national. Jusqu’à présent, la Chine compte 100 000 projets majeurs représentatifs du patrimoine immatériel, dont 1 372 projets au niveau national. Elle dénombre également 3 068 héritiers importants en la matière au niveau national.
Aujourd’hui, la transmission et le rayonnement du patrimoine immatériel chinois sont diversifiés : à l’aide de petites vidéos,des plateformes de streaming donnent une nouvelle vitalité au patrimoine immatériel, qui est devenu de plus en plus populaire et qui incite une forte consommation ; dans des villes riches en patrimoine immatériel, les autorités locales associent cette ressource au tourisme, travaillant avec les entreprises et les héritiers pour promouvoir le tourisme culturel ; de grandes entreprises d’État dans le domaine culturel cherchent de nouvelles opportunités sur le marché pour créer des innovations culturelles, qui peuvent à la fois mettre en valeur le patrimoine immatériel et générer des bénéfices ; des représentants des entrepreneurs ont proposé lors des « deux sessions »d’élaborer des politiques d’incitation pour industrialiser le patrimoine immatériel ; les héritiers se consacrent davantage à renforcer leur savoir-faire pour transmettre le patrimoine immatériel.
Pour donner une nouvelle impulsion au patrimoine immatériel, il est nécessaire d’encourager les jeunes à y prêter attention, à faire des études dans le domaine et à le transmettre.Le président chinois Xi Jinping indique que la culture chinoise perpétue le sang et l’esprit de la nation chinoise et que nous devons sauvegarder notre culture de génération en génération et la faire évoluer.
La réduction de la pauvreté est une bataille qui engage toutes les forces de la nation. Parmi elles, les « cadres villageois sans état-major » - le premier secrétaire, les cadres pour l’assistance jumelée et des cadres envoyés à tour de rôle - ont été essentiels.En mars 2020, un total de 255 000 groupes de travail et plus de 2,9 millions de cadres d’organisations du Parti, du gouvernement,d’entreprises et d’institutions publiques à l’échelon du district et au-dessus étaient affectés dans les communautés rurales. On compte encore 918 000 cadres en poste dans les villages.
La lutte contre la pauvreté a été la plus grande mobilisation de cadres dans les campagnes depuis la réforme et l’ouverture.Ils ont apporté du sang neuf tout en transformant le processus de gouvernance autonome des ruraux.L’année 2020 est celle de la victoire décisive dans la lutte contre la pauvreté. La Chine a éliminé la pauvreté absolue et entre dans la période suivante. Un long chemin reste désormais à parcourir pour remodeler la gouvernance rurale et améliorer la force endogène.
China Newsweek n° 45, 7 décembre 2020
La gouvernance rurale effciace est un élément important de la revitalisation globale des zones rurales. La clé pour bâtir une société rurale dynamique, harmonieuse et ordonnée, et pour assurer une gouvernance rurale durable consiste à perfectionner l’organisation du Parti communiste chinois (PCC), à renforcer la direction du Parti et à faire valoir le rôle de guide des chefs de flie.Les chefs de flie ont apporté de grandes contributions au redressement rural. Ce sont des habitants locaux ou des membres du PCC qui amènent les villageois à participer à la gouvernance rurale et à la promouvoir. En tant que personnes de confiance, ils prennent toujours en considération l’avenir radieux du village.
S’ils sont capables d’exercer une bonne gouvernance rurale, c’est parce qu’ils parviennent à unir les villageois et les conduisent à s’enrichir.Sous la direction de ces personnes,le sentiment de satisfaction et de sécurité des villageois est renforcé sans cesse et l’objectif de redressement rural global se réalisera.
Minsheng Weekly n° 24, 23 novembre 2020
L’éprouvante année 2020 prend fin. Au début de cette année, la pandémie inattendue de COVID-19 a frappé le monde entier, lui posant de grandes difficultés, telles qu’il n’en avait plus connu depuis la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, la prévention et le contrôle de la pandémie, l’isolement social, la récession économique, le déclin industriel et le chômage.
Le COVID-19 a non seulement bouleversé les activités sociales et le mode de vie des gens, mais aussi entravé gravement le développement des économies chinoise et mondiale. Face à de grands changements intérieurs et extérieurs, la Chine a proposé un nouveau modèle de développement fondé sur le circuit intérieur, les circuits intérieur et international (le « double circuit ») se complétant l’un l’autre. Ce nouveau modèle de développement aide à affronter les défis causés par le COVID-19 et s’adapte à la nouvelle situation économique et financière post-épidémique.Elle porte une signification stratégique à long terme.
L’année 2021 comportera également des difficultés et des défis. Qu’il s’agisse de la reprise économique et de la restauration sociale à l’ère post-épidémique ou de nouveaux changements dans le paysage politique et économique mondial après les élections américaines, ces challenges auront encore des impacts sur la Chine, à tous les niveaux.
Caijing n° 27, 2 novembre 2020
Les vingt premières années du 21esiècle sont sur le point de se terminer. Pendant cette période, Internet a joué un rôle majeur dans le développement industriel chinois. Sur le plan du volume global du marché, du niveau de développement et de l’innovation du modèle commercial, les entreprises Internet chinoises sont aussi puissantes que celles des États-Unis.
Créées dans les années 1990 et 2000, les entreprises Internet chinoises ont ouvert leur propre voie de développement, à la chinoise.Les grandes entreprises Internet exercent une influence croissante sur les flux de capitaux, les flux d’informations et la logistique,trois facteurs qui déterminent le fonctionnement d’une économie. Elles font donc face à plus de défis extérieurs. Quant à savoir si ces défis limiteront leur développement, cela dépendra de leur repositionnement et de leur nouveau modèle d’action.
Nanfengchuang n° 25, 23 novembre 2020
China Economic Weekly n° 23 15 décembre 2020
Suning, c’est la moitié de l’histoire du commerce de détail chinois. D’un petit magasin de climatisation à une plateforme numérique pour les petits, moyens et microdétaillants, la société est entrée dans leFortune Global 500et a été le témoin de l’évolution du secteur. Depuis 1990, Suning s’est réinventée trois fois pour repartir.
Le 26 décembre 1990, Zhang Jindong ouvrait un point de vente de climatiseurs de 200 m2à Nanjing avec un capital de 100 000 yuans. En 1999, le premier magasin de vente au détail d’appareils électroménagers ouvrait dans le quartier des affaires de Xinjiekou de Nanjing, Le site Suning.com a été officiellement lancé en 2010 et la société s’est développée en ligne et hors ligne. En 2019,Suning a acquis le grand magasin Wanda et pris une participation de 80 % dans le capital de Carrefour Chine.Le groupe possède maintenant un écosystème complet de vente au détail avec des commerçants en ligne, une plateforme d’e-commerce, des magasins spécialisés hors ligne, des grands magasins, des supermarchés et des commerces de proximité.
Avec l’épidémie de COVID-19, l’année 2020 a été celle du « cygne noir », mais aussi une « pierre de touche ». À 30 ans, la société entre dans l’âge de la maturité pour se réinventer. Le 30 novembre, Suning.com a annoncé que sa filiale Yunwangwandian Technology avait terminé un premier tour de financement et que Shenzhen Venture Capital investissait 6 milliards de yuans. Suning entre désormais dans sa quatrième décade en montant en gamme dans son secteur et fera jouer ses avantages dans la chaîne d’approvisionnement, la logistique, la finance et les technologies pour aider de plus en plus de petits, moyens et micro-détaillants à passer à la numérisation.