Nanfengchuangn° 199 septembre 2020
En 2020, les entreprises chinoises sont confrontées à trois moments historiques sans précédent.
Premièrement, les réussites. Sur la liste Fortune 500 de l’année 2020 figurent 133 entreprises chinoises. Ce nombre a dépassé celui des entreprises américaines. Quant au Japon,qui a été considéré comme un exemple par la Chine, il ne compte que 53 entreprises sur cette liste.
Deuxièmement, les changements. Les grandes entreprises internationales, sociétés chinoises incluses, se sont développées parallèlement à une mondialisation économique rapide.Pourtant, cet « environnement commercial international » connaît à l’heure actuelle des changements radicaux. Comment affronter les chocs allant à contre-courant de la mondialisation et de la reconstruction de la chaîne commerciale sans renoncer aux technologies mondiales et aux marchés internationaux ?C’est le problème clé auquel les entreprises doivent faire face.Troisièmement, les réflexions. Au moment où le commerce international de technologies et de produits intermédiaires (tels que les puces) est bloqué, nous commençons à accorder de plus en plus d’attention aux capacités d’innovation indépendante des entreprises dans le domaine des technologies fondamentales. Cependant, on ne dénombre pas tellement de grandes entreprises chinoises vraiment orientées vers la technologie.
De ce fait, nous en appelons aux « bonnes entreprises chinoises », qui sont à la fois grandes et puissantes. Elles doivent avoir un pouvoir de négociation irremplaçable dans la chaîne industrielle mondiale et peuvent renforcer le poids de l’État dans la guerre commerciale internationale. Elles doivent également suivre un modèle commercial juste et peuvent multiplier la richesse de toute la société à travers les affaires et l’innovation technologique.