Responsabilité face à l’épidémie

Le virus ne s'arrête pas aux frontières nationales.

Peu avant le Nouvel An chinois (qui tombe cette année le 25 janvier), une épidémie nous a surpris et obligés à changer nos habitudes traditionnelles lors des vacances de la fête du Printemps, apportant de sérieux défis à la Chine et même au monde.

Après l’épidémie du nouveau coronavirus, le gouvernement chinois a adopté, dans les premiers temps,des mesures complètes, strictes et approfondies pour lutter contre l’épidémie. Le 23 janvier, Wuhan (capitale du Hubei), où la situation épidémique est très grave, est mis en quarantaine. Dans le même temps, on rassemble des ressources venant des quatre coins du pays pour se dépêcher d’aider Wuhan. En effet, de nombreuses mesures prises par la Chine ont dépassé les exigences duRèglement sanitaire international et les suggestions de l’Organisation mondiale de la Santé(OMS).

En tant que grand pays responsable, la Chine adopte, dès le commencement, une attitude ouverte et transparente.Elle informe sans tenir à l’écart la communauté internationale de la situation épidémique, présente dès la première heure la séquence du génome du nouveau coronavirus et développe des collaborations internationales, pour arrêter la propagation de l’épidémie dans le monde. Les mesures de prévention et de contrôle de la Chine ont entièrement protégé la vie et la santé physique de ses populations, et apporté d’importante contribution à la santé publique mondiale.

Les efforts de la Chine dans la lutte contre l’épidémie sont reconnus par la communauté internationale. Lors de la 56eConférence de Munich sur la sécurité organisée le 15 février en Allemagne, le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que les mesures prises par la Chine pour contrôler l’épidémie à sa source sont encourageantes.Bien que ces mesures aient coûté cher à la Chine, elles ont ralenti la vitesse de propagation du virus dans le reste du monde. Il a remarqué : « On a beaucoup écrit et commmenté les éloges que j’ai adressés à la Chine. J’ai rendu hommage à qui de droit, et je continuerai à le faire, comme je le ferais et je l’ai fait pour tous les pays qui luttent sans merci contre une épidémie à sa source pour protéger leur peuple et les peuples du monde, même à grands frais pour eux-mêmes. »

On aide toujours un ami dans le besoin. Dans la lutte commune contre l’épidémie, l’amitié et la confiance entre la Chine et d’autres pays n’ont cessé de s’approfondir. On compte, jusqu’au 22 février, plus de 210 pays et organisations internationales qui ont exprimé leurs condoléances et leur soutien à la Chine. Des dizaines de gouvernements d’État et leurs peuples ont proposé leur aide à la Chine, en expédiant des fournitures médicales et des experts, ce qui a grandement ému et encouragé les Chinois qui restent en première ligne du combat contre l’épidémie.

Le virus ne s’arrête pas aux frontières nationales. Il nécessite les efforts communs de la communauté internationale. Comme Tedros Adhanom Ghebreyesus l’a souligné, la communauté internationale doit s’unir contre l’épidémie.L’ennemi le plus redoutable n’est pas le nouveau coronavirus, mais bien la stigmatisation qui s’ensuit et mène les gens à se dresser les uns contre les autres.

Certains médias occidentaux se sont fait les relais condescendants des rumeurs et des fausses informations, accentuant la discrimination des Chinois dans certains pays. Ces phénomènes qui n’auraient pas dû arriver sont combattus par de plus en plus de personnes. D’après le premier ministre cambodgien Samdech Techo Hun Sen, qui s’est rendu en visite en Chine le 5 février, la panique est plus terrible que l’épidémie. Il a indiqué que les restrictions extrêmes adoptées par certains pays face à l’épidémie ne sont pas souhaitables. Le premier ministre singapourien Lee Hsien Loong a souligné que l’épidémie est une urgence de santé publique,non pas un problème entre les nations et les races, et qu’il ne faut pas boycotter les Chinois. À condition que tous les pays travaillent ensemble avec la Chine, nous pourrons relever les défis.

L’économie chinoise affectée par l’épidémie a aussi attiré l’attention du monde. À court terme, l’impact sur des industries telles que la restauration, le tourisme et les transports est inévitable, mais la Chine a déjà adopté des mesures en termes de soutien financier, de réduction des taxes et de publication de diverses politiques de subvention, pour aider les industries et les entreprises qui sont gravement touchées par l’épidémie à surmonter les difficultés.