Oriental Outlookn° 19 19 septembre 2019
Chaque ville possède ses monuments phares. Au fil des époques, on a constaté une évolution de ces grands monuments qui témoignent du développement urbain et des vicissitudes de l'histoire. Par ailleurs, ces monuments sont aussi le reflet de la puissance économique d'une ville et du consensus de l'opinion publique.
Au moment de la fondation de la République populaire de Chine (RPC) en 1949, dix édifices, avec le Grand Palais du Peuple comme édifice le plus représentatif, étaient considérés comme les monuments phares de la capitale chinoise. Ils constituaient une sorte de totem spirituel pour le peuple chinois.
Après la réforme et l'ouverture en 1978, de nombreux nouveaux monuments ont été édifiés dans différentes régions, brisant la tradition architecturale sur les plans esthétique et technique, et illustrant en silence l'esprit du temps dans un contexte de croissance très rapide.
Dans la nouvelle ère, la super ingénierie, les petits bourgs caractéristiques, les parcs écologiques, les voies urbaines vertes... les monuments phares revêtent une dimension et une signification nouvelles. Ils incarnent le redressement de la Chine et illustrent le nouveau concept de développement : l'innovation, l'harmonie, l'écologie, l'ouverture et le partage.
Les grands monuments sont souvent la vitrine d'une ville et les villes constituent des miniatures de l'État. Les villes sont des moteurs du développement de haute qualité, et parallèlement, elles bénéficient de celui-ci.
Aujourd'hui, de plus en plus de villes se développent conformément aux nouvelles exigences de la réforme et aux nouvelles attentes de la population. Centrées sur l'homme, ces villes s'en tiennent au développement scientifique et de l'innovation. Des efforts sont déployés pour transformer la méthode de développement, perfectionner le système de gouvernance, améliorer la qualité de l'environnement et le niveau de vie des habitants, et renforcer la compétitivité de la ville.
Selon leRapport 2019 sur le développement de l'hébergement partagé en Chine, publié par le Centre national d'informations, les chambres d'hôtes à la campagne sont devenues un nouveau pôle de consommation sur le marché de l'hébergement partagé, valorisé à 16,5 milliards de yuans en 2018. Selon les estimations, les réservations en gîte rural devraient atteindre 36,3 milliards de yuans à l'horizon 2020, soit une croissance de 16 % sur un an.
L'afflux de fonds dans le secteur a popularisé les chambres d'hôtes, mais de nombreux problèmes accompagnent leur développement.
Le 3 juillet 2019, le ministère de la Culture et du Tourisme a publié une note sur les exigences de base et l'évaluation des chambres d'hôtes touristiques, qui présente de nombreux changements par rapport à la version 2017. Elle stipule que, pour les chambres d'hôtes, les licences sont désormais requises par le gouvernement local. Les exigences de sécurité sont plus détaillées sur le site d'activités, de même que la sécurité alimentaire et la qualification des employés. Autant d'éléments qui favorisent la réorganisation et le développement ordonné du secteur. Enfin, il faut innover en matière de contrôle et adopter des mesures pratiques et pertinentes.
Minsheng Weeklyn° 18, 19 septembre 2019
Le 70eanniversaire de la fondation de la RPC marque un jalon historique majeur. Du point de vue économique, les grands changements survenus en Chine entre 1949 et 2019 constituent un miracle de croissance, rarement vu dans l'histoire.
Après 70 ans, l'économie de la Chine se classe au deuxième mondial, avec un PIB de 13 460 milliards de dollars en 2018, soit 16 % du PIB mondial. En occupant une place importante dans les domaines de l'économie, du commerce, des finances, de la science et de la technologie, ainsi que de la culture et de la sécurité, la Chine est devenue une puissance émergente non négligeable. Selon les données des Nations Unies, la Chine compte la plus grande population sortant de la pauvreté au cours des 70 dernières années, passant de la satisfaction des besoins primaires (nourriture et vêtements) à une aisance modeste.
Durant ces 70 ans, de nombreux succès majeurs, de référence mondiale, se sont enchaînés sur le plan économique, définissant les pôles de l'économie chinoise, mais également des bases solides pour la croissance économique à l'avenir.
Caijing Magazine n° 22, 30 septembre 2019
La nouvelle zone de Pudong, à Shanghai, a été créée il y a 29 ans. Dans les reportages de la presse chinoise et étrangère, le mot « miracle » est souvent évoqué. Sortie des terres agricoles, Pudong est devenue une nouvelle cité moderne, dotée de ressources et d'installations de pointe. Aujourd'hui, Pudong est un symbole de la réforme et de l'ouverture de la Chine, et un microcosme de la modernisation de Shanghai.
La nouvelle zone de Pudong est née d'une réforme, et prospère dans la réforme.
Au cours des 29 dernières années, Pudong a permis d'explorer des approches hardies et s'est révélée être à plusieurs reprises un laboratoire dans les domaines de l'économie, de la politique, de la culture, de la société et de l'écologie, grâce aux innovations et aux réformes. Ces expériences fructueuses encourageront la population de cette nouvelle zone à avancer sur la voie de la réforme, de l'ouverture et de l'innovation, et à devenir une référence nationale dans la nouvelle ère.
Xinmin Weeklyn° 38, 26 septembre 2019
L'économie de la nuit est devenue tout un coup populaire. Cafés, librairies ou magasins de proximité ouverts 24 heures sur 24, musées ou zoos nocturnes, etc. En ville, il existe de plus en plus de commerces qui ne ferment pas la nuit. Ce modèle commercial correspond davantage au mode de vie des citadins modernes. Il s'agit d'une montée en gamme de la consommation et d'un processus logique du développement de l'urbanisation.
Les politiques font également écho à cette tendance. Depuis le début de l'année, le Conseil des affaires d'État et les grandes villes ont mis en œuvre des politiques favorables à l'économie de la nuit. Cette cohérence des politiques a émis un signal très clair : pour exploiter pleinement le potentiel de croissance de la ville, l'économie de la nuit a un rôle à jouer comme nouvel espace de « l'océan bleu », d'autant plus que son effet est remarquable.
Nous avons pris Beijing et Shanghai comme exemples de développement de l'économie de la nuit. Ces deux villes de premier rang, aux gènes distincts, se trouvent dans des écosystèmes économiques nocturnes très différents. Mais pour promouvoir la prospérité économique nocturne, il est nécessaire d'amener le marché à jouer son rôle directeur, et de rechercher les forces motrices originelles de l'économie de la nuit.
China Newsweek n° 34, 18 septembre 2019
China Weeklyno 930 septembre 2019
Aujourd'hui, que l'on se trouve en mer de Chine méridionale, dans le désert ou sur le mont Qomolangma, on peut recevoir un signal mobile. Au cours de ces 32 dernières années, depuis la construction de la première station de base de téléphonie mobile en 1987 en Chine, les trois grands opérateurs chinois de télécommunication, China Mobile, China Telecom et China Unicom, ont construit un total de 6,37 millions de stations de base sur le territoire chinois. La Chine compte donc, en moyenne, une station de base tous les deux kilomètres carrés.
Sur la même période, quatre générations de téléphonie mobile se sont succédé. Les téléphones portables de la première génération, surnommée « Dageda » par les Chinois, étaient encombrants et très coûteux. En 1995, la deuxième génération de téléphones portables (2G) a été mise sur le marché. Avec ces téléphones plus petits et plus abordables, la communication mobile s'est démocratisée et est entrée dans la vie courante. L'année 2008 a vu l'avènement de l'ère de la 3G. Le téléphone portable permettait désormais de naviguer sur le Web et d'avoir accès à diverses formes de médias comme l'image et la musique. En 2014, China Mobile a ouvert l'ère de la 4G, qui se caractérise par sa vitesse plus de 10 fois supérieure à celle de la 3G. Ainsi, la téléphonie mobile offre un service de meilleure qualité et plus diversifié.
Dans l'Antiquité, la Chine possédait déjà un système de communication particulièrement élaboré. En 1972, une brique, datant de la dynastie des Wei ( 220-265) ou des Jin (265-420), a été découverte à Jiayuguan (province du Gansu). Elle était ornée d'une peinture représentant un messager à cheval. Les relais de postes du passé sont à peu près l'équivalent des stations de base actuelles.
Chaque messager de l'histoire a contribué à sa façon au développement des technologies de communication. Aujourd'hui, nombreux sont ceux, qui, grâce à leur travail sans relâche, continuent de participer au développement des télécommunications, notamment dans des régions frontalières ou isolées.