L’approche dynamique « zéro COVID » reste efficace et pertinente

ar CUI XIAOQIN, membre de la rédaction

LA POLITIQUE « ZÉRO COVID » NE SIGNIFIE PAS « ZÉRO INFECTION », ELLE APPELLE EN FAIT UNE MISE EN ACTION IMMÉDIATE POUR COUPER RAPIDEMENT LA CHAÎNE DE TRANSMISSION ÉPIDÉMIQUE APRÈS L’APPARITION D’UN CAS POSITIF, AFIN QUE L’ÉPIDÉMIE PUISSE ÊTRE CONTRÔLÉE À TEMPS.

Face à une nouvelle vague de propagation du COVID-19dans le monde entier, la Chine, surtout la ville de Shanghai, est confrontée aux défis les plus graves de ces deux dernières années.Récemment, certaines voix se sont élevées, se demandant pourquoi la Chine maintenait encore sa stratégie « zéro COVID » au lieu que le virus se propage comme dans des pays européens et amércains.

Dès août 2021, face à la propagation continue et changeante du COVID-19, la Chine a lancé la politique « zéro COVID » de prévention et de contrôle.Début 2022, de nombreuses provinces de Chine telles que le Guangdong, le Shandong, le Hebei et le Jilin ont pris une série de mesures strictes de prévention et de contrôle (l’isolement, le contrôle et le dépistage) pour empêcher la propagation des cas sporadiques d’Omicron.Toutes ont donné de manière ordonnée les résultats escomptés et ont assuré la stabilité de l’économie et de la vie sociale.

Lorsque Shanghai a adopté la même politique de contrôle contre le variant Omicron, des voix discordantes ont continué de se faire entendre et la pression pour la « reprise du travail et de la production » a augmenté, mais la Chine a toujours insisté sur la politique « zéro COVID », parce qu’elle donne depuis toujours la priorité à la vie du peuple et ne veut pas risquer la sécurité de toute la population.

La Chine compte plus de 1,4 milliard d’habitants, dont 267 millions de personnes âgées de 60 ans et plus.Parmi celles-ci, plus de 50 millions n’ont pas terminé l’ensembledu processus de vaccination contre le COVID-19 pour diverses raisons telles que des maladies chroniques.« C’est la catégorie la plus vulnérable de la population.Une fois infectées, ces personnes sont plus en danger que les jeunes », prévient Zheng Zhongwei, du Conseil des Affaires d’État chargé de la prévention et du contrôle des épidémies et du travail de vaccination.

Les faits ont prouvé que la politique « zéro COVID » est à ce stade le meilleur choix pour la Chine.Le South China Morning Post a écrit un article fin mars après avoir observé certaines pratiques de prévention et de contrôle à Shenzhen, ville adjacente à Hong Kong : Shenzhen a mis en place des blocages ciblés et une surveillance stricte, et a augmenté le nombre de tests PCR.Pour réduire les perturbations de l’économie, certaines usines ont repris des activités partielles dans le cadre d’un système de gestion en « boucle fermée ».Après une semaine de fermeture, la métropole a contenu l’épidémie causée par le variant Omicron.

La politique « zéro COVID » reflète aussi la responsabilité de la Chine envers le monde.L’OMC a souligné qu’il existe encore des incertitudes sur les dangers de la mutation virale à l’avenir.Un article publié le 30 mars dans l’hebdomadaire britannique New Scientist a fait valoir qu’il est complètement absurde de penser que la politique « zéro COVID » est « erronée », car qu’il s’agisse du taux de mortalité ou de la reprise économique, les pays qui insistent sur cette politique se portent mieux.

Wu Zunyou, épidémiologiste en chef au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré qu’il était plus difficile maintenant de pratiquer la politique « zéro COVID » à cause de la mutation du virus.Donc, il est nécessaire de le détecter plus tôt et de prendre des mesures plus rapidement.