Le mois dernier, le concept de « civilisation écologique » proposé par la Chine a fait la une des médias du monde entier grâce à la 15eréunion de la Conférence des Parties (COP15)à la Convention sur la diversité biologique, qui avait pour thème « Civilisation écologique :construire un avenir partagé pour tous les êtres vivants sur la Terre ». LaDéclaration de Kunminga été adoptée pour développer et mettre en œuvre un cadre mondial efficace pour la biodiversité après 2020, qui la mettrait sur la voie de la reprise d’ici 2030 au plus tard et de la pleine réalisation de la vision 2050 « Vivre en harmonie avec la nature ».
La COP15 a bien fait comprendre que la biodiversité soutien toute vie sur Terre et sous-tendent la santé et le bienêtre humains et de la planète, la croissance économique et le développement durable.
Les crises de perte de la biodiversité, de changement climatique, de dégradation des terres et de pollution sont interdépendantes. Pour y faire face, une approche holistique est nécessaire, avec des actions intégrées à travers le monde grâce à l’alignement des politiques et à des synergies entre les pays ainsi que les organisations internationales. Cela implique des mesures coordonnées dans ce domaine, ainsi que des mesures pour transformer les systèmes économiques et financiers et pour assurer une production et une consommation durables. Comme l’a souligné Xi Jinping dans le 3evolume deXi Jinping : la gouvernance de la Chine, nous devons élaborer un plan global qui tienne compte de tous les facteurs pertinents et adopter plusieurs mesures simultanément pour favoriser le progrès éco-environnemental à tous égards.
Depuis les temps anciens, le peuple chinois a manifesté sa sagesse avec des concepts tels que « l’harmonie entre l’humanité et la nature » et « l’homme fait partie intégrante de la nature ». Depuis le XVIIIeCongrès du PCC en 2012, la Chine poursuit des progrès éco-environnementaux sous la direction du nouveau concept de développement « guidé par l’innovation, coordonné, vert, orienté vers le progrès mondial et bénéfique pour tous ». Les concepts de conservation écologique sur la base de la culture traditionnelle chinoise trouvent de plus en plus de soutien, comme en témoigne laDéclaration de Kunming.
Les crises de perte de la biodiversité, de changement climatique,de dégradation des terres et de pollution sont interdépendantes.
Les efforts de la Chine en matière de conservation écologique sont fructueux : de 2009 à 2019, la Chine a reboisé 71,307 millions d’ha,enregistrant la plus forte augmentation de ressources forestières au monde. Elle a également mis en circulation plus de la moitié des véhicules à énergies nouvelles dans le monde.En juillet, elle a lancé le plus grand marché d’échange de carbone au monde. Pendant ce temps, la sensibilisation du public à la protection de l’environnement et à la vie à faible émission de carbone s’est considérablement améliorée grâce à la promotion du tri des déchets et d’un mode de vie écologique. La Chine marche vigoureusement vers son double objectif d’atteindre son pic d’émissions de carbone avant 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060.
Lors de la COP15, la Chine a appelé la communauté internationale à renforcer la coopération, à bâtir un consensus et à mettre en commun ses forces pour construire une communauté pour tous les êtres vivants sur Terre. Elle a créé le Fonds pour la biodiversité de Kunming et investi 1,5 milliard de yuans pour soutenir la protection de la biodiversité dans les pays en développement. Une autre contribution récente de la Chine à la gouvernance mondiale a été présentée lors du débat général de la 76esession de l’Assemblée générale des Nations Unies le 21 septembre : Xi Jinping a promis que la Chine intensifiera son soutien aux autres pays en développement en favorisant l’énergie verte et bas carbone, et qu’elle ne construira plus de nouveaux projets d’électricité à base de charbon à l’étranger.
Une nouvelle étude de l’ONG Climate Central présente la perspective d’un monde ravagé par le réchauffement climatique, si la planète se réchauffe de 3°C par rapport aux niveaux préindustriels. Selon cette étude, environ 50 grandes villes côtières devront mettre en œuvre des mesures d’adaptation« sans précédent » pour contrer la montée des eaux. Alors que la 26eConférence des Parties (COP26) des Nations Unies sur les changements climatiques en novembre concentre de nombreuses attentes, il est temps d’agir. Maintenant !