Lorsque le Président chinois Xi Jinping a inauguré l’Exposition horticole internationale de Beijing 2019 le 28 avril, l’attention du monde entier s’est tournée vers le lieu de l’exposition, situé au pied de la Grande Muraille de Chine dans l’arrondissement de Yanqing, à Beijing. Comme le suggère son thème « Vivre vert, vivre mieux », l’exposition, qui se tient du 29 avril au 7 octobre, a démontré au monde l’importance du développement écologique et de l’harmonie entre l’homme et la nature.
Les considérations écologiques figurent au premier rang des priorités lors de la planification et la tenue de l’exposition. Pendant la construction du parc, près de 50 000 arbres et 120 000 arbustes ont été plantés. De plus, le parc étant un lieu important sur les voies migratoires des oiseaux en Chine, une zone humide a été aménagée sur place. Une fois l’exposition terminée, le parc sera transformé en une base éducative sur le progrès écologique.
En fait, le progrès écologique n’est pas seulement un principe important de l’exposition, c’est aussi une partie fondamentale de la philosophie du développement que la Chine souhaite partager avec le monde entier. « Nous devons maintenir l’équilibre général de l’écologie de la Terre, afin que le ciel étoilé, les montagnes luxuriantes et le parfum des fleurs soient conservés pour les générations futures », a déclaré le Président Xi lors de la cérémonie d’ouverture.
En tant que plus grand pays en développement du monde, la Chine s’est efforcée de hausser le niveau de vie de son peuple au cours des 40 dernières années grâce à la politique de réforme et d’ouverture, ce qui a permis de sortir plus de 700 millions de personnes de la pauvreté. Désormais, les gens souhaitent vivre dans un environnement meilleur. Après des années d’efforts, cette ambition est désormais une réalité.
Selon une étude publiée en février dans la revue Nature Sustainability, depuis le début des années 2000, la superficie mondiale du feuillage vert a augmenté de 5 %, soit l’équivalent des forêts tropicales amazoniennes. Au moins 25 % de cette augmentation provient de la Chine.
La région de Saihanba, dans la province chinoise du Hebei (nord), était auparavant une région déserte. Dans les années 1960, la Chine a lancé un programme de reboisement dans la région pour lutter contre la désertification et mettre un terme aux tempêtes de sable qui menaçaient le nord de la Chine. Durant trois générations de travail acharné, la population a planté des arbres sur plus de 1,2 million de mu (soit 80 000 hectares). La couverture forestière de Saihanba est passée de 11,4 % à 80 %.
L’Afrique est également en train d’ériger sa propre Grande Muraille Verte. Le continent a pour ambition de construire une ceinture forestière de 8 000 km de long. Ce projet coopère maintenant avec l’Institut d’écologie et de géographie du Xinjiang, relevant de l’Académie des Sciences de Chine, afin de tirer parti de l’expérience de la Chine en la matière.
L’Exposition horticole internationale de Beijing 2019 prendra fin le 7 octobre, mais les efforts globaux pour faire progresser le progrès écologique ne cesseront jamais et les peuples continueront de lutter pour bâtir un avenir plus vert.