« Je tiens à préciser que l'excédent commercial que nous avons avec la France n'est pas notre intention première. Ce déséquilibre est dû à nos économies qui sont structurées différemment et à une répartition inégale de la chaîne de valeur mondiale. Nos modes de calcul sont également différents. »
— Déclaration de Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France, lors d'une interview accordée à l'Agence Xinhua.
D'après lui, lors de la première Exposition internationale d'importation de Chine (CIIE) l'année dernière, le montant des ventes réalisées par les exposants français a atteint 1,55 milliard de dollars, au deuxième rang des pays européens, démontrant l'attractivité des produits français en Chine. La Chine prendra de nouvelles mesures énergiques pour libérer le potentiel de notre marché intérieur et faire la part belle aux importations. Il a suggéré également aux entreprises françaises de profiter du statut d'invité d'honneur accordé à la France pour la 2eCIIE et de tirer pleinement parti des atouts de l'e-commerce et du train express Chine-Europe pour accroître encore davantage leurs exportations vers la Chine.
« Cette mesure constituait une ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine, un soutien flagrant à l'opposition et aux radicaux violents à Hong Kong, ainsi qu'une révélation complète des calculs politiques de la Chambre des représentants et de certains politiciens américains, qui tentent de contenir le développement de la Chine en jouant la “carte de Hong Kong”. »
— Déclaration de Yang Guang, porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et de Macao du Conseil des affaires d'État.
Il a vivement protesté, le 16 octobre, contre l'adoption par la Chambre des représentants des États-Unis de la soi-disantLoi sur les droits de l'Homme et la démocratie à Hong Konget a fermement condamné ce choix. Il a souligné : « Nous conseillons au Congrès américain et à certains hommes politiques de respecter les faits et de cesser immédiatement toute révision ultérieure de la loi pour éviter l'aggravation des erreurs. Hong Kong sera plus prospère et stable sans l'intervention des États-Unis. »
« Aujourd'hui, la Chine représente l'environnement idéal pour l'industrie du capital-risque. La Chine possède un marché très captif composé d'une classe moyenne en plein essor dans laquelle les clients sont disposés à essayer de nouvelles technologies. »
— Déclaration de Fiorenzo Manganiello, vice-président de la Banque Profil de Gestion, une banque privée de Genève spécialisée dans la gestion de patrimoine.
D'après lui, avec plus de 200 licornes (sociétés évaluées à plus d'un milliard de dollars, NDLR), le marché chinois bénéficie d'un écosystème fondé sur un grand nombre de talents. Et avec une augmentation du nombre d'étudiants en master et en doctorat, la Chine dispose d'un nombre important d'étudiants dans des domaines technologiques extrêmement demandeurs. Pour lui, la Chine est déjà à la pointe des technologies dans de nombreux domaines tels que l'intelligence artificielle, l'Internet des Objets (IdO) et la robotique. L'adoption de la technologie au niveau B2C est déjà impressionnante. Il voit davantage d'opportunités potentielles dans le secteur B2B, notamment dans les domaines de la fabrication, des technologies agricoles et de la logistique.